• 18 JUIN 19
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    Les suites opératoires d’une cure de gynécomastie

    Les suites opératoires d’une cure de gynécomastie

    La notion de «gynécomastie», fait référence à une hypertrophie de la poitrine chez un homme.
    La «cure de gynécomastie», consiste en une lipoaspiration des excès de cellules de graisse ainsi que le retrait de la glande mammaire.
    Découvrez les suites opératoires de cette intervention.

    Les suites communes à toute opération chirurgicale.

    Parce qu’il s’agit d’une simple liposuccion, les douleurs post-opératoires de cet acte seraient minimes et assimilables à des courbatures.
    En fait, lorsque la glande mammaire fur retirée, des antalgiques sont nécessaires pendant les premières 24 heures.
    Des ecchymoses et un œdème localisés sur la zone opérée, se résorbent lentement pendant 1 à 3 semaines.
    Au lendemain de l’intervention, le pansement compressif appliqué à la fin de la chirurgie serait enlevé et remplacé par un pansement plus léger, voire un gilet de contention à porter en permanence pendant plusieurs jours afin de favoriser la rétractation cutanée ainsi que la cicatrisation.
    Une désinfection quotidienne, serait nécessaire.

    La phase de récupération.

    Il est vivement conseillé au patient, de prévoir un arrêt de travail de 10 jours.
    Quant à la reprise du sport, elle n’est permise qu’après 3 à 4 semaines.

    Complications éventuelles.

    La cure de gynécomastie, est aujourd’hui un acte parfaitement maîtrisé et dont les complications liées au risque anesthésique et au geste chirurgical demeurent rares, en effet, la survenue est limité.
    En pratique, les complications éventuelles sont exceptionnelles, à savoir,
    Des hématomes qui peuvent nécessiter une évacuation lorsqu’ils seraient trop volumineux,
    Une phlébite qui reste très rare chez un jeune homme,
    Une infection très exceptionnelle et qui peut justifier une réouverture et un traitement antibiotique,
    Des atteintes cutanées qui peuvent laisser des marques visibles.
    De tels risques, sont favorisées par le tabagisme, un épanchement séreux qui nécessite rarement une microponction, des troubles de sensibilité cutanée résolue le plus souvent en quelques semaines.